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Vérification de l’âge : comment mieux encadrer l’usage des trottinettes électriques en libre-service ?

Ces dernières années, la mobilité douce a connu une croissance explosive, en particulier dans les grandes villes en tant que moyen de transport urbain. Qu’il s’agisse de vélos électriques, de scooters ou encore de trottinettes électriques en libre-service, la micromobilité est considérée comme une alternative écologique et pratique contrairement aux modes de transport traditionnels. Cependant son encadrement est remis en question. Aujourd’hui certains pays imposent une vérification de l’âge des utilisateurs pour plus de sécurité.

L’avenir appartient à la mobilité douce.

La marche, le vélo ou encore la trottinette électrique sont de plus en plus plébiscités comme moyen de transport dans les grandes villes, on parle alors de mobilité douce ou de mobilité active. Pourquoi ? La mobilité douce est considérée comme une solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, améliorer la qualité de l’air, réduire les embouteillages et promouvoir la santé et le bien-être.  

De nombreuses villes dans le monde se tournent vers la mobilité douce ou la mobilité partagée pour répondre à ces enjeux. Des services dédiés en libre-service ont fait leur apparition ces dernières années dans les centres urbains. Les gouvernements et les entreprises encouragent également cette transition vers des modes de transport plus durables en offrant des incitations fiscales, des subventions et des avantages pour les utilisateurs.  

Bien que les usages se tournent de plus en plus vers ces modes de transport et que les services ne cessent de s’améliorer, il reste encore des défis à relever pour généraliser la mobilité douce.  

Quels défis pour la mobilité douce ? L’exemple des trottinettes électriques à Paris. 

L’un des principaux défis de la mobilité douce est la sécurité. En effet, les utilisateurs de ces modes de transport sont plus vulnérables aux accidents de la route, en particulier dans les zones urbaines où la circulation est dense. Les cyclistes et les utilisateurs de trottinettes électriques sont souvent confrontés à des obstacles, il est donc crucial d’encadrer l’usage de ces services. Par exemple, en s’assurant qu’un utilisateur n’est pas trop jeune pour louer un mode de transport électrique, ou bien qu’il possède bel et bien le permis de conduire pour utiliser un scooter.  

Les lois et règlements concernant l’utilisation de services de micromobilité varient considérablement d’un pays à l’autre, voire d’une ville à l’autre. La location de trottinettes à Paris est un exemple concret de la façon dont le manquement de réglementation claire peut nuire à l’avenir de la micromobilité. Depuis l’arrivée des opérateurs de trottinettes électriques en libre-service dans la ville, les rues sont devenues plus encombrées, ce qui a suscité des préoccupations en matière de sécurité pour les piétons et les autres utilisateurs de la route. En réponse à ces défis, les municipalités ont mis en place des règles plus strictes pour les opérateurs, notamment en limitant le nombre de trottinettes disponibles et en imposant des exigences en matière de stationnement. Cependant il n’est pas certain que cela suffise.  

Vérification de l’âge : que dit la réglementation européenne sur l’usage des trottinettes et vélos électriques ?  

Il n’y a pas de réglementation spécifique de l’Union Européenne pour la micromobilité à l’heure actuelle. Cependant la Commission européenne encourage la coordination entre les Etats membres pour élaborer des règles harmonisées et garantir une utilisation responsable de ces modes de transport. Certains pays ont déjà adopté des réglementations nationales spécifiques pour la micromobilité, tandis que d’autres ont intégré ces modes de transport dans leur législation existante sur les véhicules à moteur.  

La France et la Belgique ont adopté une réglementation spécifique en 2019 pour encadrer l’utilisation des trottinettes électriques en libre-service. Cette dernière impose notamment des limites de vitesse et d’âge pour les utilisateurs, ainsi que des obligations en matière d’assurance et de stationnement. Elle stipule que l’utilisateur doit être âgé d’au moins 14 ans pour utiliser un service. L’Espagne a appliqué par la suite ce même cadre en 2020.  

Bien que les trottinettes électriques soient considérées dans de nombreux pays européens comme des véhicules motorisés, au même titre que les voitures et les motos, il n’est pas nécessaire pour le moment de posséder un permis de conduire. Seule une pièce d’identité peut être requise pour s’assurer que l’utilisateur a l’âge légal pour utiliser le service. Cependant, avec l’augmentation croissante d’accidents et de non-respect des règles de stationnement, on peut imaginer qu’à terme la réglementation se renforce.  

Quels moyens mettre en place pour mieux encadrer les services de mobilité douce ? 

A Marseille, il faut désormais scanner sa carte d’identité et procéder à une reconnaissance faciale pour louer une trottinette ou un vélo électrique. Cette carte d’identité sera associée à la carte bleue utilisée sur le compte de l’utilisateur, et permettra ainsi d’une part de lutter contre la fraude à la carte bancaire, et d’autre part de mieux encadrer l’utilisation de ces services. Si les utilisateurs sont facilement identifiables, ils seront moins enclins à ne pas respecter les règles de stationnement (ne pas circuler sur les trottoirs, ne pas laisser sa trottinette en zone rouge…).  

La vérification d’identité à distance est de plus en plus considérée comme une solution efficace pour encadrer les services de micromobilité, mais aussi pour assurer la sécurité des utilisateurs en réduisant les comportements dangereux comme la conduite en état d’ébriété ou à vitesse excessive. En ayant des informations sur les utilisateurs, les opérateurs peuvent informer les autorités en cas d’infraction.  

A terme, on peut imaginer que le permis de conduire puisse être demandé comme pièce justificative pour souscrire à un service de micromobilité, comme c’est le cas actuellement pour les services d’autopartage ou de covoiturage. Les opérateurs doivent être à l’affut des nouvelles réglementations et s’assurer que leurs services sont conformes et sécurisés pour leurs utilisateurs.  

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Par

Edouard Baussier

Edouard Baussier
Global Mobility and Travel Sales Director chez IDnow  
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